Et oui, Jean faucher nous a quitté en début d"année, une figure dans le monde du GAZO, il avait semé une graine en moi, cette passion, de l'énergie du pauvre.
Pendant la guerre, étant tout jeune, jean a vécu ce temps où le gazogène était une alternative au manque d'essence spolié par l'occupant, avec rien, ils déplaçaient
des montagnes.
Il m'a raconté une expédition de maquisard de son village quand ils sont parti ralentir des convois allemand venant du sud, qui allait vers la Normandie stopper le
débarquement.
Le groupe n'étant équipé que de camions gazogène, je vous laisse penser la préparation et la précision apporté à l'élaboration de ce convoi.
Leur plus grande astuce était de faire tremper le bois du gazo dans du gazoil puis de l’égoutter avant de la mettre dans le magasin bois, je ne vous dit pas le dopage.
ect....ect...
Tout ça pour vous dire, qu'a cette époque, avec rien , il obtenait de très bon résultat, avec leur courage, il supporté mal maintenant que la société pour un rien, ce
noyé dans un verre d'eau, que l’assistanat devenait une habitude, alors qu'il y a toujours des solutions simple a tout problème.
Même maintenant, si il semble que l'on progresse dans le gazogène ,des perspectives plus que prometteur avec la pile à combustible, dans mon époque, on profite des
analyseurs électroniques, d'une qualité supérieur des matériaux,
Mais c'est avec le travail de ces pionniers qui ont perfectionné et transmis cette technologie, que je serai toujours l'élève de JEAN FAUCHER et bien d'autres.